Lettre de Shoichi Hasegawa, membre du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Le mois de mars est le mois de la jeunesse et du renouveau. Il annonce l’arrivée du printemps.

Au cours de l’hiver, la terre fait le plein d’énergie. Toutes les forces de vie s’accumulent en son sein pour un plein épanouissement les mois suivants. Les couleurs de l’été ne sont que le résultat de ces forces engrangées en hiver.

Nos jeunes années sont des années de construction et de maturation, où le vent de l’hiver se fait toujours ressentir, mais où le printemps de la vie est devant soi. Une personne de valeur se forge bien souvent au cours de ces jeunes années, en affrontant et en surmontant l’adversité des vents contraires.

Il y a de nombreuses années, Daisaku Ikeda a offert le poème suivant aux jeunes filles :

La fleur de pissenlit,
Quand bien même serait-elle piétinée
encore et encore
Repoussera toujours
Le visage souriant

Je souhaite un excellent 16 mars à nos jeunes successeurs, si précieux pour la réalisation de notre grand voeu de kosen rufu !

À ce propos, le président de la SGI écrit, dans son message du 8 novembre 2013 : « Lors de son périlleux exil sur l’île de Sado, Nichiren a déclaré : “Je veux faire ici un grand voeu.” (Écrits, 284) Il fit le serment d’être le pilier, les yeux, le grand vaisseau qui sauverait tous les êtres humains de la souffrance, en priant avec l’unique désir de réaliser kosen rufu. Le “Grand Voeu” qu’il prononça n’est autre que le grand voeu de propager le Sûtra du Lotus – c’est-à-dire le grand voeu de kosen rufu. Sept siècles après que Nichiren eut proclamé son enseignement, le mouvement bouddhiste Soka est apparu à notre époque – au coeur de cette ère de conflit qu’est la période de la Fin de la Loi – pour accomplir la mission de concrétiser le grand voeu de kosen rufu, en accord avec l’esprit de Nichiren. C’est véritablement le mouvement qui poursuit le voeu et respecte le testament du Bouddha. »1

Le coeur de toutes les activités de la SGI est et restera toujours celui de contribuer au bonheur de chaque personne en particulier. Le grand voeu de paix dans le monde n’a de sens que si chacun trouve les moyens d’améliorer sa vie spirituelle et matérielle. C’est pourquoi Nichiren Daishonin légua le Gohonzon, objet de culte destiné potentiellement à chaque personne.

Selon les principes bouddhiques de shikishin funi (la non-dualité du corps, shiki, et de l’esprit, shin) et de esho funi (la non-dualité de la personne, sho, et de l’environnement, e), la récitation de Daimoku devant le Gohonzon provoque en nous un profond changement intérieur, invisible, une élévation de notre état de vie qui, en influant positivement sur notre corps et sur tout notre environnement, a des effets visibles. Comme l’écrit Nichiren : « Dans notre corps (…), l’esprit n’apparaît peut-être que sur notre seul visage (…), et sur ce visage, il n’est peut-être présent que dans nos seuls yeux, qui font à peine un pouce. »2

Le fondement de la paix selon le bouddhisme de Nichiren et le mouvement Soka ne se trouve que dans la révolution humaine de chacun. C’est pourquoi Daisaku Ikeda poursuit son message en disant : « Pour l’essentiel, ce grand voeu de kosen rufu et l’état de bouddha ne font qu’un. »3

Notes

  • 1. Valeurs humaines, hors-série n° 4, p. 10.
  • 2. Écrits, 933.
  • 3. Ibid., p. 17.

Ajouter un Commentaire


 
En poursuivant sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies à des fins de navigation, de statistiques de visites, et autres fonctionnalités. En savoir +