Lettre de Frédéric Chiba, vice-président du consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren

Cet été, nous célébrerons deux dates importantes pour notre mouvement avec pour point commun la relation de maître et disciple : le 3 juillet et le 24 août.

Ces deux moments, relatés dans le roman de Daisaku Ikeda La Révolution humaine, constituent le point de départ de l'action des ptésidents Josei Toda et Daisaku Ikeda, et la source d’inspiration éternelle de tout notre mouvement.

C'est un 3 juillet, désormais le jour de maître et disciple, que Josei Toda sort de prison en 1945 et que Daisaku Ikeda entre en prison en 1957. Injustement incarcérés, alors qu’ils oeuvraient pour la paix, ils ont tous les deux fait de cette épreuve la source originelle d’un grand développement de leur vie et de notre mouvement.

Le 24 août 1947, dix jours après sa première rencontre avec Toda, le jeune Daisaku Ikeda (il a alors dix-neuf ans) décide au mouvement Soka. Cette rencontre est le point de départ d’une lutte commune de maître et disciple. Elle a donné naissance à la force invincible de ce mouvement. Elle nous offre aussi de magnifiques pistes pour notre désir de soutenir la jeunesse. Il est très significatif que le 24 août ait été désigné comme le Jour des hommes, au sein du mouvement Soka.

Le secret du formidable développement de notte mouvement réside ainsi dans le principe bouddhique d’inséparabilité de maître et disciple. Ce principe, qui constitue le fondement de notre action, nous garantit d’être constamment relié à la Loi merveilleuse qui se trouve au coeur de notre vie. Sur cette base, nous devenons maître de notre coeur, nous construisons un bonheur indestructible et remportons de magnifiques victoires.

Le voeu d’aider les autres à croire en la Loi merveilleuse pour devenir véritablement heureux est en lien direct avec l’esprit de Nichiren Daishonin et des trois premiers présidents du mouvement Soka.

Je souhaite rendre hommage à Pierre Spacagna, ami éternel, qui nous a quittés le samedi 17 mai. Pendant plus de quarante ans, Pierre a assumé de nombreuses responsabilités. Les propos ci-dessous de Daisaku Ikeda semblent s’adresser directement à lui : « Quand la récitation de Nam-myoho-renge-kyo, tournée vers la réalisation de kosen rufu entoure un décès, c'est le signe que le défunt est parti vers la victoire éternelle. »1 Comme l'enseigne aussi Nichiren Daishonin dans ses écrits, il a été bouddha dans la vie, il l'est maintenant dans la mort.

Pour conclure, une magnifique cérémonie s’est tenue le 31 mai 2014, à l'occasion de la réouverture du centre de Nantes « Centre bouddhique Soka Atlantique ». Les participants venaient des régions alentour et de toute la France. Cette réouverture, en ce début de nouvelle ère, est très significative et symbolise une magnifique victoire de maître et disciple. Félicitations à tous !

Je vous souhaite de belles vacances et de riches rencontres pendant les mois de juillet et août avec une grande prudence pour éviter tout accident.

Note

  • 1. D&E-mai 2014, 53.

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