Pour les forums du mois de juin. Que nous apporte une conception de la vie qui accorde une place importante au développement intérieur des individus ? Est-ce utile pour agir sur notre environnement et nous y sentir à notre place ?

Extrait 1. Polir notre sabre intérieur

  Dans le bouddhisme, une croyance solide, ou une conviction absolue dans le pouvoir de la Loi merveilleuse, est appelée « état de bouddha ». Si le sabre de la foi reste dans son fourreau, il ne sera d’aucune utilité pour vaincre les obstacles. S’il n’est pas poli, il se ternira, il perdra de son tranchant. Si vous ne brandissez ou ne polissez jamais votre sabre intérieur, vous mènerez une vie timide et timorée. Cette épée majestueuse représente notre propre cœur, notre caractère. Polir notre sabre intérieur signifie étudier, créer des liens d’amitié et se construire une personnalité solide. Bien entendu, le sabre que j’évoque n’est pas une arme au service du mal et de la barbarie. Il s’agit d’une force spirituelle au service du bien et du bonheur des autres, et, en ce sens, c’est un trésor infiniment précieux.
(Daisaku Ikeda, Dialogues avec la jeunesse, tome 1, Acep, p. 56-57.)

Extrait 2. Élever notre monde intérieur

  En général, dans l’histoire de l’humanité – et depuis l’aube de l’ère moderne, en particulier –, on en est arrivé à croire que la clé du bonheur se trouve dans la transformation de notre monde extérieur, de notre environnement naturel ou de nos systèmes sociaux, et l’accent a été mis en priorité sur cela. Dans ce processus, il n’est peut-être pas exagéré de dire que peu de réflexions ont été menées pour savoir comment transformer nos styles de vie, et, parallèlement, les efforts déployés pour réguler ou contrôler les rouages internes de notre cœur et de notre esprit ont été dépréciés ou négligés. Pourtant, aujourd’hui, la tâche de transformer ou d’élever notre monde intérieur, ou monde spirituel, ne cesse de gagner en importance. Nous appelons les efforts accomplis en ce sens la révolution humaine.
(Daisaku Ikeda, La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 2, partie 1 sur 2, Acep, p. 37.)

Extrait 3. La religion: force de paix

  La religion est à la fois au cœur de la paix et de la culture, et c’est la force sous-jacente qui permet de développer paix et culture. C’est la force de l’être humain qui transcende les frontières nationales. Depuis les temps anciens, la religion a donné vie à la culture.
La paix, elle aussi, doit se construire dans cette forteresse que constitue le cœur de chacun. Une fois que nous aurons établi les fondations, il nous appartiendra d’orienter le courant de l’Histoire vers une culture et une paix durables. Quand les pratiquants d’une religion s’enferment dans les limites de leur croyance et détournent les yeux des défis du monde réel, leur religion n’a alors plus de sens. La religion doit être une force destinée à apporter un changement positif dans la société. Notre mission, en tant que bouddhistes, est de parvenir au bonheur de l’humanité et à la paix mondiale.
(Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30, partie 1, Acep, p. 68-69.)

 

Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de juin 2024, accompagné de ressources complémentaires.

Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro

 
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