Pour les réunions d'étude du mois de juin. Encourager par un comportement attentionné et altruiste, être à l’écoute de l’autre afin de lui permettre de prendre des décisions sur la base de la foi, ou encore étudier ensemble les écrits bouddhiques avec un vaste état de vie afin de surmonter toutes les difficultés.

Extraits de La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30 partie 1

Shin’ichi Yamamoto était convaincu que le temps était venu de faire connaître et de propager la philosophie bouddhique du respect de la dignité de la vie et de l’égalité des êtres humains pouvant servir de pilier pour la paix, et d’en faire l’esprit qui imprègne le XXIe siècle.
Le 20 avril [1971], jour du 28e anniversaire du journal Seikyo, le quotidien de la Soka Gakkai, il rencontra S. Mulgaokar, le rédacteur en chef de l’Indian Express, au centre culturel de Kanagawa. Ils discutèrent, entre autres, des actions qui pouvaient être engagées pour promouvoir la paix et de la mission de la presse.
En gardant toujours à l’esprit son immense objectif – la réalisation de la paix mondiale –, Shin’ichi poursuivit ses dialogues avec des dirigeants et des intellectuels du monde entier. Par ailleurs, déterminé à ce que les pratiquants de la Soka Gakkai deviennent tous heureux, il consacra tout son temps libre à leur rendre visite chez eux pour leur offrir des encouragements personnels. Au centre culturel de Kanagawa, il salua les dizaines de pratiquants en visite et leur offrit des paroles d’encouragement et des conseils.
Il était fermement résolu à encourager sans cesse ses amis si précieux, quelles que soient les circonstances et leur situation personnelle, et d’avancer ensemble avec toutes les personnes ordinaires, qui ne ménageaient pas leur peine. Nos efforts pour mettre en valeur, soutenir et encourager chacun ainsi que nos actions pour concrétiser la paix mondiale ont la même origine. Ils s’inspirent de l’enseignement bouddhique selon lequel chaque individu est intrinsèquement bouddha, et représentent la pratique bienveillante fondée sur cette conviction.
Shin’ichi dialogua également avec le responsable du département de la jeunesse de la préfecture de Kanagawa, Takayoshi Oga, et d’autres jeunes : « Le monde est votre scène ! Tirez le meilleur parti de votre vie si précieuse et rejoignez-moi dans la grande aventure du kosen rufu mondial ! » En voyant briller détermination et engagement dans le regard des jeunes, il ressentit un espoir infini.
Shin’ichi n’oubliait jamais les souffrances endurées par les êtres humains dans le monde, à cause de la guerre, de la famine, de la pauvreté et de diverses autres réalités douloureuses. Il réfléchissait intensément à ce qu’il pouvait faire pour mettre un terme à la guerre froide divisant la planète.
En tant que citoyen préoccupé par les problèmes internationaux et en tant qu’individu, il était déterminé à engager d’autres dialogues avec des dirigeants du monde entier en vue de rassembler les êtres humains. Il savait que, aussi utopique que cela puisse paraître, c’était le seul moyen de réaliser la paix.
Shin’ichi avait une perception très claire du nouveau voyage que la Soka Gakkai allait entreprendre dans la perspective du XXIe siècle, en brandissant fièrement la bannière de l’humanisme.
(Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30 partie 1, Acep, p. 62 à 64.)

Extraits de La Sagesse du Sûtra du Lotus, vol. 2

T. Endo. On m’a, un jour, relaté l’expérience suivante. Elle est un peu longue, mais j’aimerais néanmoins vous la faire partager dans l’intérêt de nos lecteurs.
Au cours de l’hiver 1957, une femme, du nom de Tamiko Hayashi, était à ce point submergée par les difficultés qu’elle avait pris la décision de se suicider. Souhaitant rendre une dernière visite à sa mère avant de mettre son projet à exécution, elle prit le train avec le dernier billet de 100 yens qu’elle avait. (Bien avant qu’elle ne devienne pratiquante de la Soka Gakkai.)
Le train allait de Nagoya à Ogori. Comme Mme Hayashi portait un pantalon et un tablier, elle se recroquevillait sous le regard des autres, tant elle avait honte de son apparence négligée. Elle était accompagnée de sa fille âgée de deux ans.
À chaque fois que le train s’arrêtait à une station, des vendeurs de paniers-repas apparaissaient. La mère et la fille étaient affamées, mais elles n’avaient pas d’argent pour acheter à manger.
À Maibara ou à Kyoto, un jeune homme monta dans le train. Il était habillé sans aucune recherche particulière. Il s’assit en face de Mme Hayashi et de sa fille, et ouvrit un épais ouvrage relié en cuir noir. (Elle apprit bien plus tard qu’il s’agissait du Gosho1.) Et le jeune homme s’absorba dans l’écriture de quelque chose. Dès que la fille de Mme Hayashi apercevait un vendeur de paniers-repas, elle répétait : « Maman, j’ai faim ! »
À chaque nouvelle station, elle réitérait sa demande impossible. Désespérée et impuissante, la mère ne pouvait que la gronder, en lui disant fermement : « Tais-toi donc ! »
Au bout d’un moment, le jeune homme appela un vendeur et acheta deux paniers-repas. Mme Hayashi se dit : « Quelle chance il a ! Il peut s’acheter non seulement un, mais deux paniers-repas ! »
Puis, le jeune homme lui en tendit un en disant : « Donnez-le à votre fille, s’il vous plaît ! »
Pendant un moment, Mme Hayashi resta sans voix. Ce qui se passait lui semblait totalement incompréhensible.
Autour d’eux, il y avait beaucoup de gens très bien habillés. Mais tous les avaient regardées, sa fille et elle, avec une totale indifférence. Elle se dit: « Mais ce jeune homme qui, d’après ses vêtements, ne doit pas être bien riche, nous a offert un panier-repas, à nous, deux inconnues dans le besoin. Il est stupéfiant qu’il y ait des gens comme cela, sur terre ! »
Mme Hayashi se souvient encore parfaitement de la surprise et de la reconnaissance qu’elle éprouva alors. La seule chose qu’elle put dire fut : « Merci beaucoup ! »
La gêne l’empêcha d’ajouter quoi ce soit. Aujourd’hui encore, elle se souvient du contenu de ce panierrepas : deux tiers de riz, deux plats d’accompagnement et du poisson grillé. Elle n’a pas non plus oublié l’expression, dans les yeux du jeune homme. « C’étaient de beaux yeux brillant de gentillesse ! »
Le jeune homme descendit à Osaka. Au moment de descendre, il lui dit : « Bon courage ! »
Un sentiment de chaleur inexprimable emplit son cœur.
Le son de sa voix, également, était inoubliable. Elle regarda de nouveau les yeux du jeune homme et se dit : « Quel regard chaleureux ! » À cet instant précis, sa décision de se suicider s’évanouit.
À Ube, elle revit sa mère, et passa un mois auprès d’elle. Après quoi, elle retourna à Nagoya. Peu de temps après, un pratiquant de la Soka Gakkai parla du bouddhisme à Mme Hayashi, et elle décida de commencer à pratiquer. À l’époque, on avait coutume, lorsque l’on recevait le Gohonzon, de faire un don de 500 yens. Mais Mme Hayashi ne disposait même pas de cette somme. Elle travailla, pratiqua, travailla et, finalement, fut en mesure de recevoir le Gohonzon, en janvier 1958.
L’année suivante, le 22 mars 1959, il y avait un cours de Gosho à Toyohashi. Le conférencier était le président Ikeda (à l’époque secrétaire général de la Soka Gakkai). La grossesse de Mme Hayashi, enceinte de son deuxième enfant, était déjà bien avancée quand elle se rendit à ce cours. L’estrade était assez éloignée et elle pouvait difficilement distinguer le visage des responsables. Mais dès qu’elle vous entendit parler, président Ikeda, elle fut submergée de joie : « Ah ! C’est le jeune homme que j’ai rencontré dans le train ! Je suis certaine que c’est lui ! »
La voix du jeune homme qu’elle avait entendue dans le train et qui l’avait incitée à abandonner son idée de suicide était, elle, inoubliable. À ce moment-là, elle prit une décision engageant sa vie entière : « Même s’il ne devait rester au monde qu’un seul pratiquant dans la Soka Gakkai, je continuerai toujours à suivre M. Ikeda. »
La fillette à qui il avait donné le panier-repas (Misako Okada) pratique également aujourd’hui et elle est actuellement responsable de quartier. Et le garçon dont Mme Hayashi était enceinte, lorsqu’elle écouta le cours de Gosho à Toyohashi (Masami Hayakawa), est responsable de district.

K. Saito. C’est une histoire très encourageante et touchante. Président Ikeda, il est très impressionnant de voir le grand nombre de personnes que vous avez profondément encouragées. Moi aussi, je suis sincè- rement décidé à relever le défi de transformer mon état de vie.

H. Suda. Cette anecdote illustre bien comment une rencontre d’un instant peut totalement transformer le cœur d’une personne et même son état de vie.

D. Ikeda. Je suis très heureux que Mme Hayashi, ainsi que sa fille, aient trouvé le bonheur. Pour moi, il m’est tout simplement impossible de ne pas essayer d’encourager une personne que je rencontre. C’est l’esprit de la Soka Gakkai.
En tout cas, si vous avez vraiment décidé de transformer votre état de vie, vous devez y mettre toute la force que vous possédez pour y parvenir. Vous n’avez aucune chance de transformer votre état de vie si vous pratiquez avec un cœur tiède. Aussi douloureux que cela puisse être, c’est seulement en combattant sérieusement pour polir et forger sa vie que l’on peut parvenir à un état de vie d’une joie profonde. Je souhaite que la jeunesse, tout particulièrement, s’efforce de s’entraîner assidûment en pensant : « Si je ne m’entraîne pas maintenant, quand pourrai-je le faire ?»
Nous devons inlassablement nous consacrer à kosen rufu sans ménager notre vie, en pensant : « Je veux absolument élever mon état de vie. » C’est en poursuivant ce genre de pratique que finalement, nous pouvons vraiment comprendre le principe des dix états.
(Daisaku Ikeda, La Sagesse du Sûtra du Lotus, vol. 2, Acep, p. 110 à 112.)

Extraits de La Nouvelle Révolution humaine, vol. 17

Au cours des pauses entre les séances de photos, Shin’ichi se rendait entre les gradins mis en place pour l’occasion, afin d’encourager tous ceux qui participaient à l’organisation de l’événement et les autres personnes qu’il rencontrait sur son passage. Il était fermement déterminé à encourager sans exception tous ceux qui luttaient de tout leur cœur. Convaincu que les encouragements pouvaient être une source d’inspiration, de force et de développement, Shin’ichi se consacrait de tout son être à cette tâche. C’était la seule façon de créer un avenir brillant.
Quand il vit un pratiquant du département de la jeunesse qui veillait au bon déroulement de l’activité dans un coin de la cour, Shin’ichi se dirigea rapidement vers lui. Il tenait dans sa main un exemplaire du premier volume de l’édition japonaise de La Vie : une énigme, un précieux joyau2, qui allait être bientôt diffusé en librairie. C’était un dialogue qu’il avait eu avec les responsables de la jeunesse.
Il s’adressa au jeune homme, qui portait des lunettes à monture sombre.
« Merci pour tes efforts. Fais bien attention de ne pas prendre froid ! »
(Daisaku Ikeda, La Nouvelle Révolution humaine, vol. 17, Acep, p. 72-73.)

Pour aller plus loin...

  • La Sagesse pour créer le bonheur et la paix, vol. 1, Le bonheur, Acep, p. 118-120.
  • La Sagesse du Sûtra du Lotus, vol. 2, Acep, p. 193 ; 203.
  • La Nouvelle Révolution humaine, vol. 30 partie 1, Acep, p. 139-140.
  • La Sagesse du Sûtra du Lotus, vol. 1, Acep, p. 314 ; 564-565.

Ce support est à retrouver dans le numéro de Valeurs humaines du mois de mai 2024.

Valeurs humaines est le mensuel des associations Soka du bouddhisme de Nichiren. Abonnement / Achat au numéro

 
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