La parabole du joyau cousu dans la doublure du vêtement - 8e chapitre : “Prophétie de l’illumination à cinq cents disciples”. [© R. Barker - CC]

Un homme rend visite à un ami. Après avoir mangé et bu tout son soûl, il s’étend et s’assoupit. Son ami doit partir pour affaires mais auparavant, il prend soin de coudre un joyau inestimable dans la doublure du vêtement de son invité. A son réveil, l'homme continue sa vie et supporte mille difficultés, toujours dans le besoin. Quelque temps plus tard, les deux hommes se retrouvent par hasard. L’ami riche, consterné que l’autre mène une vie toujours aussi miséreuse lui parle du joyau qu'il lui avait offert. Surpris, l'homme pauvre trouve le joyau caché et réalise pour la première fois qu'il possédait tout ce temps un joyau sans prix.

Le précieux joyau de l'état de bouddha inhérent

Nous sommes comme cet homme. Tout au long de la nuit, dans sa compassion, l'Honoré du monde nous enseigne et nous convertit, nous incitant à planter les semences d'une aspiration inégalée. Quant à nous, dépourvus de sagesse, nous sommes ignorants et inconscients.
SdL-VIII, 155.

Cette parabole est tirée du 8e chapitre du Sûtra du Lotus, intitulé “Prophétie de l’illumination à cinq cents disciples”. Le joyau symbolise l'état de bouddha inhérent à la vie de tous les êtres humains. L'homme pauvre représente les personnes ordinaires, qui ignorent qu'elles possèdent ce potentiel à l'intérieur de leur propre vie.
Cette parabole illustre combien les êtres humains mènent souvent une existence ballottée par des préoccupations superficielles. En proie aux illusions, ils ignorent qu'ils possèdent le joyau précieux de la bouddhéité, caché au plus profond d'eux-mêmes.


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