Lettre de Cathy Mahuet et de Pascal Mary, responsables nationaux du mouvement Soka

En ce mois où nous célébrons le 3 mai, Jour de la Soka Gakkai, nous inaugurons aussi la Salle de maître et disciple ; quelle magnifique cause pour le développement de kosen rufu en France !

Mai et juin¹ sont traditionnellement pour les femmes de notre mouvement des mois importants et significatifs où elles aiment à se retrouver et à partager, entre elles et autour d’elles, la joie de la Loi.

C’est en juin 1951 que Josei Toda entreprit de fonder le département des femmes. Aussi cette année, pour célébrer l’anniversaire de la création de ce département au mois de juin, nous vous proposons de montrer à notre tour, dans chacune de nos réunions de discussion, que le cœur de notre maître vit dans notre propre cœur « comme un soleil qui illumine notre existence »² et de faire de ces réunions des moments de partage de nos victoires et de nos espoirs.

C’est dans ces réunions apparemment modestes que se joue la réalisation de kosen rufu, l’établissement de la paix par la propagation bienveillante de la Loi. Particulièrement en cette période de conflit et de haine, notre détermination à développer notre bienveillance et notre compassion contribuera au changement de la souffrance en joie, du malheur en bonheur.

Le président Ikeda nous rappelle : « Le 3 mai est un jour où l’on peut témoigner de l’esprit de victoire infaillible qui est celui du bouddhisme de Nichiren. »³ En cette période si significative pour la France et l’Europe, ce 3 mai revêt un sens encore plus profond où nous pouvons puiser dans la force de notre prière et dans la force de cette Loi merveilleuse aux côtés de notre maître afin de « tordre le cou » aux aspects rudes de notre destin. « Nos expériences de transformations sont des histoires de victoires inspirantes et stimulantes qui attestent de la dignité de la vie de chacun. Elles ont le pouvoir de soulager les souffrances des autres et de diffuser la joie. »⁴ Tels sont les mots du président Ikeda.

C’est pourquoi le président Makiguchi s’est concentré sur les réunions de discussion pour faire progresser kosen rufu. « Il mettait toujours l’accent sur le partage d’expériences personnelles sur la base de la foi plutôt que sur le fait de s’engager dans de difficiles discussions théoriques et abstraites. »⁵

C’est formidable que tous ensemble, avec la riche diversité de nos expériences de croyance, nous puissions galvaniser les cœurs des participants en leur donnant encore plus d’espoir. Nous sommes revitalisés et nous revitalisons la société.